APOCALYPSE RIDERS - T02 - Koala by Borya Zavod

APOCALYPSE RIDERS - T02 - Koala by Borya Zavod

Auteur:Borya Zavod [Zavod, Borya]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Fantastique
Éditeur: Evidence
Publié: 2021-05-24T13:00:00+00:00


Pour le salut d’mon âme ?

Le soleil !

Plutôt la lumière ! Les cieux.

Nous sommes remontés des enfers à la lumière. Les yeux plissés par la violence de la lumière jaune du désert qui inonde la pièce.

Une fenêtre donne sur la cour.

Une tour au-dessus de l’ensemble juste en dessous du clocher, qui chaque heure résonne. Au loin, les dunes, pas de route, juste des collines brûlées, des forêts noires calcinées qui entourent les montagnes gris et bleu. Paysage douloureux, ravagé par la sécheresse, quelques arbustes résistent, des buissons bruns, des taillis aux aiguilles vénéneuses.

Une oasis survit dans cette vallée de la soif : le monastère.

En son cœur de pierre, un jardin verdoyant. Des arbres qui grimpent, des vignes vierges, presque trois cents mètres carrés d’un potager aux fleurs et à la végétation luxuriante, une tache vue du ciel.

Un donjon immense pour dominer l’ensemble, un fort imprenable, un rectangle de pierres brutes, surplombé de murs d’enceinte immenses avec des hommes en capuche. Des moines qui surveillent jour et nuit cette plaine. Ils dominent, visualisent sur plus de cinq kilomètres l’arrivée d’un intrus. Seules les montagnes peuvent servir de barrage. Impossible d’attaquer sans être vu.

Un monastère qui semble avoir passé les siècles. Avec une batterie antiaérienne, des canons de calibre 87 qui sortent des tours de guet.

On est où, là ?

Un camp retranché ?

Dans le reflet du carreau de la vitre blindée, j’arrive à percevoir des écrans qui sont posés derrière le bureau, des vidéosurveillances de plusieurs cellules.

Des dizaines de vignettes alignées.

La pièce orientée en plein cagnard est fraîche, des grilles d’aération laissent penser que le bâtiment est complètement climatisé. Impossible de savoir d’où vient le courant, certainement d’un groupe électrogène planqué dans les profondeurs.

Le burlingue, celui du boss…

Chaleureuse, aménagée, cette pièce semble être la seule « accueillante » du bâtiment.

Quelques peintures accrochées au mur, des corps très dénudés de femmes pulpeuses, qu’on imagine très loin de la Sainte Vierge au vu des positions adoptées par certaines d’entre elles (dont les attributs nourriciers laissent penser que l’apesanteur n’a pas de prise sur les saintes mamelles de ces nonnes). Les sœurs ne semblent pas plus étonnées de savoir leur voie impénétrable bien visible de tous !

De l’art monacal, quoi ! Dieu est partout. Surtout dans les croûtes.

Des canapés en cuir épais, dont la qualité de la peau me fait comprendre que ce genre de meubles n’a pas été acheté au Troc’land du coin, mais plutôt fabriqué sur mesure…

Des signes extérieurs de richesse et de mauvais goût : il y en a partout. Des menuiseries tout aussi travaillées du bureau qu’en passant par les éclairages en forme de flammes. Le maître des lieux n’est pas du genre raffiné.

Et le taulier, c’est le père Simon !

Le gars est mastard, un œil mort, la mâchoire carrée, impossible de lui mettre un âge à ce gus. Il est solide, un roc, du genre à conduire les Légions du Christ jusqu’aux portes de l’Enfer. Un grognard de curetons. Les pires ! Un néo-croisé, de ceux créés par les crises du siècle dernier.



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